Avide de plaisirs, le Roi Louis XIV met autant de passion dans son mĂ©tier de Souverain que dans ses jeux d’amour. Le Roi-Soleil a la rĂ©putation d’ĂŞtre un coureur de jupons qui ne manque jamais de compagnie. Ses maĂ®tresses sont nombreuses et connues. Près d’une trentaine dit-on ! Elles s’adonnaient Ă des activitĂ©s variĂ©es, comme lui lire des poèmes et l’accompagner dans ses excursions de chasse. Mais qui sont-elles ? Je vous fais dĂ©couvrir ici les portraits des maĂ®tresses et favorites de Louis XIV.
Catherine-Henriette Bellier, celle qui lui fera connaître l’amour
Celle qui initie Louis XIV aux coquineries et Ă l’amour, c’est Catherine-Henriette Bellier, femme de chambre et confidente d’Anne d’Autriche ! Lorsqu’il Ă©tait encore jeune roi, la Reine-Mère et RĂ©gente fait appel Ă Catherine-Henriette Bellier, future Baronne de Beauvais, pour dĂ©niaiser son fils. Cateau La Borgnesse comme on la surnomme – Ă cause de son Ĺ“il manquant – est disgracieuse, sans Ă©ducation, mais elle a de l’esprit. Et surtout, elle s’y connaĂ®t en amour. Ses nombreux amants peuvent en attester. C’est Ă la sortie du bain, dans un recoin du Louvre, que Cateau la Borgnesse dĂ©niaise le jeune Monarque, alors âgĂ© de 14 ans. Cette expĂ©rience est agrĂ©ablement vĂ©cue par Louis XIV, car il rendra rĂ©gulièrement visite Ă cette femme de 24 ans son aĂ®nĂ©. Est-ce pour apprendre les joies de l’amour ou par sentiments ? Nul ne le sait. Mais Catherine-Henriette Bellier est bel et bien la première des maĂ®tresses (non dĂ©clarĂ©e – non officielle) de Louis XIV. Elle se verra gracieusement rĂ©compensĂ©e pour les services rendus auprès du jeune souverain. Un terrain lui est offert. Elle y fait construire l’HĂ´tel de Beauvais, et se verra Ă©levĂ© au rang de Baronne de Beauvais.
Olympe Mancini, première maîtresse de Louis XIV
Louis XIV n’a que 16 ans lorsqu’il rencontre Olympe Mancini pour la première fois. Cette jeune italienne âgée de 17 ans est arrivée en France quelques années plus tôt. Née le 11 juillet 1637, Olympe Mancini n’est autre que la nièce du Cardinal Mazarin. C’est lui qui fera appeler la famille Mancini en France. Olympe Mancini n’est pas d’une grande beauté, mais reste très agréable à regarder. Son visage rond, ses lèvres fines et sa peau blanche ont séduit le jeune Roi Louis XIV.
Très vite, le jeune Monarque se met à courtiser la nièce du Cardinal. Il organise pour sa bien-aimée des fêtes somptueuses et des ballets, étant tous deux passionnés de danse. Mais cette relation n’est pas bien vue par Anne d’Autriche, la Reine-Mère. Elle a d’autres ambitions pour son fils. Le mariage avec Olympe Mancini n’en fait pas partie. Après 3 ans de relation, Olympe Mancini se voit finalement mariée à Eugène-Maurice de Savoie-Carignan, comte de Soissons. Comble de l’histoire, seulement 6 mois après ses noces, Olympe Mancini donne naissance à Louis, son premier enfant. Même si cet enfant est reconnu par le Comte de Soissons, il est fort probable que Louis soit le fils naturel du Roi-Soleil.
Marie Mancini, le premier grand amour du Roi
Une jeune italienne détestée de sa mère
Peu de temps avec sa liaison avec Olympe Mancini, Louis XIV fait la connaissance de Marie, sa sœur. Cette jeune femme venue tout droit d’Italie est la 4ème enfant de la fratrie des Mancini. De toutes les filles Mancini, Marie est la moins charmante. On dit même qu’elle possède un visage ingrat. Sa mère Girolama Mancini ne l’apprécie guère, lui préférant sa sœur Hortense. Alors qu’elle est âgée de 16 ans seulement, elle est présentée à la Cour de France en 1655 après quelques années passées au couvent.
Un amour inconditionnel pour Louis XIV
Dès son arrivée à la Cour de France, Marie Mancini développe des sentiments amoureux pour son souverain Louis XIV. On ne parle pas d’un amour intéressé, mais d’un véritable amour. Marie apprécie le caractère fougueux et intrépide du jeune Roi. Ces sentiments, elle les dévoile au grand jour en 1658 lorsque Louis XIV, parti guerroyer à Calais, est pris de fortes fièvres. Sa vie est en danger, Marie Mancini ne peut cacher son chagrin. Le Roi, alors âgé de 20 ans, est sensible à l’affliction de cette jeune italienne. La passion opère, le Roi tombe amoureux à son tour.
Marie Mancini a conquis le cœur du Roi
Olympe, qui Ă©tait alors courtisĂ©e par le Roi, voue une haine Ă sa jeune sĹ“ur. Comment a-t-elle pu lui voler le cĹ“ur du Roi sans charme ni beautĂ© ? Qu’importe, Marie Mancini vit un vĂ©ritable conte de fĂ©e auprès de son bien-aimĂ© royal. Louis XIV l’appelle « Ma Reine » devant l’ensemble des courtisans et lui promet le mariage. Ces deux alanguis vivent d’amour et d’eau fraĂ®che, parlent avenir. Mais Anne d’Autriche et le Cardinal Mazarin ne l’entendent pas de cette façon. Le Roi de France doit assurer son devoir de Souverain, et faire un mariage stratĂ©gique pour son pays. Il doit Ă©pouser Marie-ThĂ©rèse d’Autriche, l’Infante d’Espagne – un mariage purement politique. L’Amour n’a malheureusement pas sa place dans la vie d’un jeune Roi. RappelĂ© Ă l’ordre, Louis XIV abandonne Marie Mancini pour se consacrer Ă son Royaume. La nièce du Cardinal Mazarin se retire Ă Brouages avec ses sĹ“urs Hortense et Marie-Anne.
Henriette d’Angleterre, la belle-sœur aimée
Henriette d’Angleterre devient la belle-sœur de Louis XIV
En 1661, Monsieur le frère du Roi se voie attribué une épouse : Henriette-Anne d’Angleterre, fille de Charles Ier et petite-fille d’Henri IV. Née en Angleterre le 16 juin 1644 en pleine guerre civile, l’enfance d’Henriette n’est pas des plus heureuses. Sa mère, fervente catholique, n’est pas appréciée par l’Angleterre, alors protestante. Pour sa sûreté, et celle de sa fille, elle décide de fuir en France. Au vu de son rang, Henriette est persuadée que son destin est d’épouser son cousin Louis XIV. Elle est finalement destinée à Philippe d’Orléans, le frère cadet du Roi. Lors du mariage de son frère, Louis XIV est subjugué par la beauté de sa belle-sœur. Elle qui était laide et d’une maigreur extrême lorsqu’elle était jeune, apparaît d’une beauté éblouissante. Philippe d’Orléans n’hésite d’ailleurs pas à se vanter auprès de son frère le Roi de la beauté de sa future épouse, comparée à celle de la Reine de France.
La belle-sœur devient maîtresse du Roi-Soleil
Henriette d’Angleterre est en effet une très belle jeune femme, et elle le sait. Elle aime sĂ©duire et ĂŞtre sĂ©duite. Lorsque Louis XIV a l’audace de lui faire la cour, Henriette d’Angleterre ne rĂ©siste pas. Il faut dire que son mariage avec Monsieur le frère du Roi n’est pas des plus heureux. PrĂ©fĂ©rant la compagnie de ses mignons, Philippe d’OrlĂ©ans dĂ©laisse très vite son Ă©pouse. Louis XIV au contraire voit en Henriette d’Angleterre l’épouse qu’il aurait aimĂ© avoir. L’Ă©pouse de Louis XIV Marie-ThĂ©rèse d’Autriche, qui a du mal Ă s’intĂ©grer Ă la Cour, ne se montre que rarement. Alors que sa belle-sĹ“ur aime danser, rire et participer aux festivitĂ©s. Très vite, le Souverain lui demande de prendre la place de la Reine pour l’accompagner aux ballets, ce qu’elle accepte. Un amour platonique naĂ®t entre Louis XIV et sa belle-sĹ“ur. Pourquoi platonique ? Car aux yeux de l’Eglise, en tant que belle-sĹ“ur Henriette est considĂ©rĂ©e comme la sĹ“ur du Roi. Louis XIV en bon croyant ne se serait sans doute pas risquĂ© Ă l’inceste. MĂŞme si cette relation n’a rien de charnelle, Henriette d’Angleterre est vue comme Ă©tant la maĂ®tresse de Louis XIV. Cette relation est très mal vue par Philippe d’OrlĂ©ans. MĂŞme s’il prĂ©fère la compagnie des hommes, Philippe d’OrlĂ©ans vit mal la prĂ©fĂ©rence de sa femme pour son frère. Pour forcer son Ă©pouse Ă rester Ă la maison, il met en place une stratĂ©gie hors pair : la mettre enceinte ! En 8 ans de mariage, l’épouse de Monsieur tombera 8 fois enceinte, dont quatre seulement arriveront Ă terme. Pour attĂ©nuer la colère de son Ă©poux, et vivre ainsi son amour avec le Roi, Henriette emploie le leurre dit du « paravent » : Louis XIV doit feindre une attirance pour une autre femme face aux courtisans. Le choix se porte rapidement sur l’une de ses filles d’honneur : Louise La Baume Le Blanc de la Vallière. Mais ce jeu se retourne vite contre la maĂ®tresse de Louis XIV. La beautĂ© et la douceur de Louise de la Vallière sĂ©duisent Le Monarque, qui finit par dĂ©laisser Henriette.
Louise de la Vallière, la maîtresse de Louis XIV prise de remords
Un amour secret pour le Roi-Soleil
Tourangelle née le 6 août 1644, cette jeune fille au teint frêle, aux joues roses et légèrement boiteuse n’a que 17 ans quand Louis XIV tombe amoureux d’elle. De nature discrète et effacée, cette fille de petite noblesse n’aurait sans doute jamais attiré l’attention du Roi de France sans l’intervention d’Henriette d’Angleterre. Louise de la Vallière aime secrètement le Roi. Cet amour est totalement désintéressé. Elle l’aime pour l’homme qu’il est, et non pas pour ce qu’il représente. Quand le Roi lui fait la conversation, il se sent aimé sans ambition ni calcul. Il aime cette simplicité et cette douceur qui émanent de la jeune femme. En juillet 1661, Louise de la Vallière devient officiellement la nouvelle maîtresse de Louis XIV.
Louise de la Vallière, première favorite de Louis XIV
Même si les sentiments de la jeune femme pour son amant sont passionnels, Louise est effrayée de cette situation. En femme pieuse vivant dans le pêché, elle est régulièrement prise de remords. Mais les deux amants ressentent une profonde passion l’un pour l’autre. Cet amour met rapidement Louise de la Vallière en pleine lumière. Elle qui est si timide et réservée est faite duchesse et présentée à tous les souverains de passage à la Cour. Le Souverain ne veut plus cacher les sentiments qu’il éprouve pour sa belle. Louise de la Vallière devient la première favorite de Louis XIV. De cette affection, 6 enfants naîtront. Seulement deux survivront, et seront légitimés par le Roi : Marie-Anne, dite Mademoiselle de Blois, et Louis, Comte de Vermandois. Avec le temps, la passion laisse place aux algarades : il n’est pas rare que les deux amants se disputent. La naïveté de Louise pousse son entourage à profiter d’elle. Elle demande régulièrement de l’argent, des grades ou des privilèges au Conseil, ce qui finira par agacer le Roi. Alors que tout le monde pense que la favorite est au comble de la faveur, les sentiments de Louis XIV s’estompent peu à peu.
L’amour se Louis XIV se tourne vers une femme totalement différente de Louise : La Marquise de Montespan. Louise de la Vallière souhaite alors se retirer au couvent pour se repentir de cette vie de pêché. Mais sur demande du Roi, Louise de la Vallière restera plusieurs années durant à la Cour, assistant à la gloire de la nouvelle favorite de Louis XIV.
Madame de Montespan, la favorite sulfureuse presque « Reine »
Enfance et entrée à la Cour de France de la Marquise de Montespan
La Marquise de Montespan est incontestablement la plus connue des maîtresses de Louis XIV. Née Françoise de Rochechouart, elle voit le jour en 1640 au Château de Lussac en Poitou. Madame de Montespan intègre la Cour Royale en 1660, en tant que fille d’honneur de la nouvelle Reine de France, Marie-Thérèse d’Autriche. A 23 ans, elle se marie au Marquis de Montespan. Criblé de dettes, le ménage se trouve dans une situation financière catastrophique. Le Marquis a beaucoup de mal à gérer sa maison, et encore moins son épouse. Françoise, qui se fait appeler Athenaïs, montre un caractère bien trempé. Elle aime être le centre de l’attention et briller aux yeux de tous. Mal mariée et embarrassée par les difficultés financières, elle ne résiste pas longtemps aux avances du Roi. Le Souverain est conquis par l’exubérance et le côté pétillant de la Montespan. Et que dire de sa beauté ? Athenaïs est incontestablement l’une des plus belles femmes de la Cour. Une « beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs » comme disait Madame de Sévigné. C’est une scandaleuse aventure qui commence entre Louis XIV et sa nouvelle maîtresse. Cette relation n’est appréciée de personne. La Reine Marie-Thérèse d’Autriche surnomme joliment la favorite de Louis XIV « La Pute du Roi ».
Le Marquis de Montespan, l’époux cornard
Qu’en est-il du mari d’Athenaïs de Montespan ? Comme beaucoup d’époux bafoué et cocu à cause du Roi, il s’est effacé naturellement. Peut-être s’attendait-il à une pluie d’or en échange de son silence ? Ne voyant pas la fortune arriver, il décide de changer de conduite. En 1668, le Marquis de Montespan rejoint la Cour à Saint Germain pour réclamer son épouse qui a intégré la liste des maîtresses de Louis XIV. Il fait alors une série de sermons au Roi, appelle son épouse par des insultes. Louis XIV, agacé, le fait finalement enfermer pendant 4 jours à Fort-l’Êveque, puis lui donne l’ordre de se retirer sur ses terres. L’époux de la Montespan est définitivement évincé.
Madame de Montespan, la plus sulfureuse des maîtresses de Louis XIV
Quelques mois plus tard, La Montespan est nommĂ©e surintendante de la Maison de la Reine et Ă©levĂ©e au rang de Duchesse. La favorite de Louis XIV est le centre de la Cour et des plaisirs, dĂ©pensant des sommes folles pour sa toilette, que l’on dit somptueuse. Il n’est pas bon pour les courtisans et courtisanes de croiser la Marquise de Montespan, qui aime s’adonner aux moqueries, pour divertir son amant le Roi. Louis XIV aime exposer sa maĂ®tresse aux yeux de tous. Elle remplit Ă merveille le rĂ´le de « Reine de France », pendant que l’officielle n’est que timiditĂ© et rĂ©serve. La Marquise de Montespan joue Ă©galement un rĂ´le dans l’art et la culture. Lully, Molière et Corneille ont l’honneur d’avoir sa protection. Louis XIV aime profondĂ©ment sa favorite, son audace, sa vivacitĂ©. De cette passion naĂ®tront 7 enfants, dont 4 ont survĂ©cus et tous ont Ă©tĂ© lĂ©gitimĂ©s. Pour en savoir plus sur les enfants de Madame de Montespan, retrouvez l’article sur Carnet d’Histoire. Mais la Montespan fait preuve d’une grande jalousie – problĂ©matique lorsque l’on sait que son bien-aimĂ© est un vĂ©ritable coureur de jupons. Le Monarque charmeur trompe rĂ©gulièrement sa maĂ®tresse : la Princesse de Monaco, Melle de Theobon, la comtesse de Brancas, et encore bien d’autres. La plus redoutable pour AthenaĂŻs reste Melle de Fontanges, sotte mais fort belle dit-on. Les faveurs du Roi envers celle qui intègre la longue liste des maĂ®tresses de Louis XIV attisent grandement la jalousie de la favorite.
L’Affaire des poisons : début de la disgrâce de la Marquise de Montespan
Melle de Fontange décède après une fausse couche. Ce décès prématuré porte rapidement les soupçons sur La Montespan. C’est le début de l’Affaire des poisons, une sombre accusation qui mènera Athénaïs à sa perte. Lors de son arrestation, l’empoisonneuse La Voisin cite le nom de la favorite de Louis XIV. C’est le drame ! Imaginez, la favorite et maîtresse du Roi-Soleil, accusée de faire appel à la sorcellerie et aux poisons. Le Roi temporise l’affaire pour éviter une terrible sentence à sa favorite. Mais il prépare également son éviction. Les sautes d’humeur et les crises de jalousie de la Marquise, ajoutés à cette affaire des poisons, ont eu raison des sentiments de Louis XIV pour sa maîtresse. Et c’est à ce moment-là qu’il se rapproche de Françoise d’Aubigné, la Marquise de Maintenon, gouvernante de ses bâtards. Il gardera un grand respect pour celle qui est resté sa favorite pendant 14 ans. Même si Françoise Athénaïs a perdu les faveurs du Roi, elle restera à la Cour. Louis XIV continuera de lui rendre visite, de jouer aux cartes avec elle et de lui envoyer un gâteau le jour des Rois. L’ancienne favorite de Louis XIV quitte finalement la Cour de Versailles pour vivre une fin de vie de pénitence. Elle meurt à 67 ans.
Liste détaillée des favorites et maîtresses de Louis XIV
Maîtresse et favorites | Date | Enfants |
---|---|---|
Catherine Bellier, baronne de Beauvais | 1653 | – |
Olympe Mancini, comtesse de Soissons | 1654 Ă 1657 et de 1660 Ă 1661 | – |
Anne-Madeleine de Lisle Marivault, marquise de Calvisson | 1657 | – |
Marie Mancini, future princesse de Colonna | 1658 Ă 1660 | – |
La fille d’un jardinier | 1658 | Une fille née en 1659 |
Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’OrlĂ©ans | 1661 (relation non charnelle) | – |
Bonne de Pons, future Mme d’Heudicourt | 1661 | – |
Françoise-Louise de La Baume Le Blanc duchesse de la Vallière et de Vaujours | 1661 à 1674 | Cinq enfants |
Anne-Lucie de La Mothe-Houdancourt, duchesse de la Vieuville | 1662 | – |
Anne de Conty d’Argencourt | 1662 | – |
Charlotte-Catherine de Gramont, princesse de Monaco | 1665 | – |
Françoise-Athénaïs de Rochechourt de Mortemart, marquise de Montespan | 1667 à 1681 | Sept enfants |
Anne-Julie de Rohan-Chabot, princesse de Soubise | 1669 et de 1673 à 1676 | Un fils supposé |
Lydie de Rochefort-ThĂ©obon | 1673 et 1677 | – |
Françoise d’AubignĂ©, marquise de Maintenon | 1674 ( ?) Ă 1715 – mariage en 1683 | – |
Claude de Vin des Œillets | vers 1670 à 1676 | Trois enfants supposés |
Marie-Elisabeth de Ludres | 1675 Ă 1677 | – |
Marie-Charlotte de Castelnau, comtesse de Louvigny et duchesse de Gramont | 1676 Ă 1677 | – |
Elisabeth Hamilton, comtesse de Gramont | 1678 | – |
Marie-Angélique de Scorailles de Roussille, duchesse de Fontanges | 1678 à 1681 | Un fils |
Marie Madeleine Agnès de Gontaut Biron, marquise de Nogaret | Entre 1680 et 1683 | – |
Louise-Elisabeth Rouxel dite Mme de Grancey | 1681 | – |
Jeanne de Rouvroy, marquise de Chevrières | 1681 | – |
Charlotte-ElĂ©onore de la Mothe-Houdancourt, duchesse de Ventadour | 1681 | – |
Marie-Anne, princesse de Wurtemberg | 1681 | – |
Françoise ThĂ©rèse de Voyer de DorĂ©e, Mlle d’OrĂ© | 1681 | – |
Marie-Antoinette de Rouvroy, comtesse d’Oisy | 1681 | – |
Marie-Rosalie de Piennes, future marquise de Châtillon | 1682 | – |
Mme de Saint-Martin | vers 1682 | – |
Marie-Louise de Montmorency-Laval, duchesse de Roquelaure | 1683 | Une fille supposée |
Vous connaissez maintenant tous des favorites et maĂ®tresses de Louis XIV. Ces femmes ont toutes influĂ©, Ă leur façon, Ă la vie de Louis XIV et Ă son règne de grand Monarque. Les maĂ®tresses de Louis XIV ont marquĂ© sa vie et l’Histoire de France.
Source :
Les femmes dans la vie de Louis XIV – Antonia Fraser
Madame de Montespan – Jean-Christian Petitfils
Louis XIV de Pierre Gaxotte – Editions Famot